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Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke

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Luke H. Marshall Luke H. Marshall


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Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Vide
MessageSujet: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyVen 11 Déc - 17:35

    La bonne nouvelle, c’ est que la journée est presque terminé.
    La mauvaise nouvelle, c’ est que demain, et après demain, la même rengaine recommencera…
    Ouais… Encore une journée de plus, dans cet enfer qu’est ma vie.

    Ma vie… Ces mots me font presque sourire, tellement je les trouve drôle. « Ma Vie », il n’ y a rien qui semble m’ appartenir dans cette vie. Ce job… ce n’ est pas le mien. C’ est celui que mon grand père m’ a trouvé pour ne pas me laisser sombrer de l’ autre côté de l’ Atlantique. Il pensait que me donner des responsabilités m’aideraient, je suis sure qu’il espère que je reprenne mes études. Mais j’ en ai ni la volonté, ni les capacités. C’est du gâchis de s’ être arrêté en 4è année de Droit, mais c’ est la vie. J’ ai fais 4 ans à l’ Université de River Wood pour me retrouver là… Gérant du Phoenix. Bar de River Wood. Petite ville paumé du Connecticut qui ne plafonne même pas à 900 habitants. Belle réussite professionnelle Luke ! J’aurais pu faire mieux… je me le dis tous les jours. Je sais que je suis capable de bien plus. Mais la vérité, c’est que je n’ai pas envie de plus. Ma vie… m’est totalement étrangère. Vide de sens. Pourtant, je ne compte pas pour autant en changer ! C’ est totalement contradictoire… et pourtant, la vérité est là. Je me complains dans cette solution de facilité qui est de laisser coulé… Ne pas se prendre la tête. Juste… passer le temps en se disant qu’on « vis sa vie… ».
    Ma vie n’a pas toujours ressemblé à ça.
    Avant, j’étais quelqu’un. Avant, j’avais des projets. Des rêves. Des Ambitions.
    Aujourd’hui, je ne suis personne. Une ombre qui se planque derrière un bar, avec son petit verre de scotch, et ses antidépresseurs. Ca aurait pu être pire… J’ aurais pu finir dans les caniveaux de Paris, quoique ça je l’ ai vécu… Voyons le bon côté des choses ; j’ai un job, et un toit au dessus de ma tête. Même si mon compte en banque est vide, je souris et j’encaisse.
    Qu’ est ce que je pourrais faire d’ autre ?
    Reprendre ma vie en main ? c’est ce que je me disais quand je suis revenu à River Wood. Après tout le Phoenix c’ était un signe pour tout recommencer, oublier ses erreurs du passé… Mais quelle erreur ai-je commise ? A part celle d’ aimer, oui… J’ai aimé une femme, comme jamais j’ aurais cru aimer. Et à cause d’ elle, de son mensonge, de son manque de confiance en moi, j’ ai plaqué tout ce que j’ aimais… A cause d’ elle, je n’ ai pas parlé à mon père depuis plus d’ un an… Je n’ ai jamais eut le titre d’ avocat comme je le prétend pour sauver la face. Je n’ ai jamais eut la force d’ accomplir mes rêves… Je suis fauché, j’ ai ni avenir, ni ambition, ni assurance… J’ ai tout perdu.
    Et ça me manque terriblement. C’ est comme un vide qui me bouffe de l’ intérieur. Un vide que je comble avec les antidépresseurs.
    On fait ce qu’on peut. Pas vrai ?

    Le Phoenix est enfin vide. Le dernier client vient de partir. J’ ai enfin terminé ma journée. Enfin presque… J’ avais dit que je ferais les vitres. Pas vraiment le choix à cause de ce gamin qui à tout salit, en collant ses doigts pleins de sucre à ma vitrine… Je déteste les taches ménagères. J’ aurais su, j’ aurais laissé Kayla s’ occuper de la fermeture… Cela dit, ça fait maintenant plus d’un mois que je m’ occupe du Phoenix, alors au moins j’ ai l’ habitude. J’ en aurais pas pour longtemps, songeais-je en m’ attelant à la tâche sans enthousiasme.
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Addison C. Allistair Addison C. Allistair
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyVen 11 Déc - 18:20

    Cela faisait deux jours que j’étais revenue à River Wood et rien n’avait changé. La ville était toujours la même ainsi que ses habitants. Quoiqu’il y avait du y avoir beaucoup de décès et de départ depuis un an, jour de mon départ, jour de la remise de diplôme. Déjà mes parents n’étaient plus en ville. Ils avaient décidé de se retrouver en voyageant autour du globe. La dernière fois que je les avais eut ils étaient à Helsinki. Il n’y avait plus que moi. Moi et Jared ! Il avait été adorable de me suivre jusqu’ici. Sans lui je serais probablement encore chez moi, ou à la morgue. Allez savoir ! J’avais déjà faillit y passer la dernière fois que j’avais été en tête à tête avec mon mari. Une fois de plus et je n’aurais pas donné cher sur ma survie ! Enfin c’était loin tout ça, bon pas vraiment mais je mettais un poing d’honneur à jouer l’autruche et oublier toute cette histoire. Bien sur la multitude de bleus qui couvraient mon corps n’aidait pas à oublier, ni ça, ni les coupures dans mon dos. Je me demandais quand même ce qui m’avait pris de me laisser faire. Ce n’était pas mon genre ! Je devais probablement être trop déprimée pour faire quoique ce soit.

    Aujourd’hui j’avais décidé de sortir de ma chambre, ne pas me laisser abattre ! Plus facile à dire qu’à faire, car avant même d’envisager de sortir, il fallait que je trouve comment m’habiller. Il me fallait des manches longues et un jean pour couvrir le maximum de surface ! J’avais donc opté pour un haut tout simple, bleu à manche longue et presque pas décolleté. Un petit coup d’œil dans le miroir me permis de constater que c’était la tenue parfaite pour éviter les questions du genre « mais que t’est-il arrivé ?! ». J’en avais plus que marre de ces questions et pire encore, j’en avais marre de mentir et de dire que j’étais tombée dans les escaliers, que je m’étais prise une porte ou je ne sais encore quelle excuse ! J’étais fatiguée de mentir et de faire attention à chaque mot que j’employais ! Fallait pas que je me trompe dans les excuses que je donnais, si j’avais dit que j’étais tombé, je ne devais surtout pas dire la phrase d’après que je m’étais cogné ! C’était vraiment compliqué tout ça ! Voilà pourquoi j’avais décidé de sortir, me promener sous les flocons de River Wood.

    Cela faisait maintenant plus de 3 heures que j’errais dans les rues. Jared devait se demander où j’avais bien pu filer ! Je lui aurais bien passé un coup de fil, mais il aurait tout de suite rappliqué ! Je ne lui en voulais pas, il voulait seulement me protéger, mais j’avais besoin d’être seule. De réfléchir ! Et quoi de mieux pour réfléchir qu’un bon verre d’alcool ? C’est pour cette raison que je me rendis sur ce qui fut jadis mon lieu de travail : le phœnix. En allant là bas, j’espérais trouver mon ancien employeur, le grand père de Luke. J’espérais que ce dernier pourrait me donner des nouvelles de son petit fils qui avait été, et qui est toujours, l’homme de ma vie. Cela m’aurait probablement fait encore plus de mal, mais je voulais savoir s’il avait déjà reparlé de moi ! Je voulais avoir une chance de m’expliquer ! Et bien sur j’étais loin de me douter que toutes mes questions, ou presque, trouveraient leur réponse en entrant dans ce bar.

    « Il n’est pas trop tard pour un verre ? »

    Ce furent les seuls mots qui sortirent de ma bouche, car quand je réalisais qui se trouvait en face de moi, aucun son n’arrivait à sortir. J’étais devenue muette ! Il était là, devant moi en train de laver les vitres. Luke Marshall. Si seulement j’avais su qu’en entrant ici je tomberais sur lui, je me serais préparée. J’aurais tenté d’élaborer un discours argumenté, quelques choses qui lui fasse comprendre qu’il m’avait manqué et que je lui en voulais, mais rien ne sortait ! C’est alors que, venant brisé ce silence, mon portable se mit à sonner. Mon premier reflexe fut de regarder le numéro. Heureusement ce n’était pas celui de mon mari, juste un client. Je répondis donc :

    « Bonjour ! Oui c’est bien Addison Allistair. Non je ne suis pas sur New York actuellement mais je peux vous conseiller un confrère ? Très bien je vous ferais parvenir ses coordonnées dés demain ! »


    Cette conversation fut beaucoup trop brève à mon gout ! Car maintenant non seulement je n’avais plus aucune excuse pour ne pas prêter attention à Luke mais en plus j’avais implicitement dévoilé que j’étais mariée. Le silence était atroce, mais je savais au fond de moi que si on se mettait à parler ce serait bien pire ! Mais on n’allait tout de même pas rester ici à ne rien dire ! Aussi je pris la décision de m’installer au bar, comme si de rien était, prête à commander un verre. Pas sure que Luke apprécie vraiment !
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyVen 11 Déc - 19:12

    La vitre que je nettoyais avait beau donner sur l’extérieur, ce n’ est pas pour ça que je fessais attention aux passants dans la rue. Les habitants de River Wood, je les connaissais tous ou presque. Tout comme la quasi totalité d’ eux me connaissait. J’ étais pour eux le gamin qui avait perdu sa mère et que son père avait donné en garde à ses grand parents. Le gosse de riche qui menait une brillante carrière à New York, avec son père. Tu parles… Je n’ ai pas adressé la parole à mon père depuis ce jour maudit, où il m’ a dit avoir payé ma copine de l’ époque et ex-futur-fiancée pour me surveiller… Je ne lui ai jamais pardonné. Au fond, je ne lui en veux plus, avec le recul j’ ai compris qu’ il cherchait à me protéger, à s’ occuper de moi. Même si il n’ a jamais su le faire. Il voulait veiller sur moi, c’ était ce qu’ un père aurait fait. Mais je l’ ai très mal pris. Je l’ ai pris comme un manque de confiance de sa part, j’ ai été si dure avec lui que je sais qu’il n’ osera jamais m’ appeler. Et c’ est pas moi qui fais le faire… Rester sur mes positions est sûrement la seule chose que je suis encore capable de faire. J’ ai trop d’ orgueil pour admettre mes erreurs. Le pardon ne fessait pas partie de mes prérogatives. Bien au contraire, je m’ attachais à la rancœur pour ne pas couler.
    Et Dieu sait que la rancœur j’ en avais. Contre mon père. Il pourrait quand même prendre de mes nouvelles ? Contre mon ex. Comment on peut aimer et mentir aussi effrontément ? Contre moi. Parce que je n’ ai pas su prendre les bonnes décisions… J’ avais une voix tout tracé et je me suis perdu en route. J’étais tellement plongée dans mes pensées que je n’ entendis pas le tintement de la porte d’ entrée. Juste une voix, tellement familière qu’ elle m’ en donnait des frissons.

    Citation :
    « Il n’est pas trop tard pour un verre ? »

    Depuis que je suis barmaid, Dieu sait combien de fois j’ ai entendu ses mots. Des maris qui veulent pas rentré chez eux… des gamins qu’ils veulent trainer encore un peu… des amoureux qui profitent d’ un dernier verre pour roucouler. Les amoureux sont sans nul doute les pires. Ils étalent leur bonheur à la figure des autres comme si ils étaient seuls au monde. Ils ont tord, y’ a des âmes en peine comme moi qui les supportent plus. Je suis jaloux. Peut être. Mais réaliste, ca va pas durer. Dans quelques moi l’ un deux viendra s’ avachir sur le bar en me disant qu’il est malheureux sans l’ autre. Je lui dirais sûrement bienvenu au club d’ un air compatissant… Mais j’ y penserais pas un mot. Je suis égoïste et seul. Je compte bien le rester, un moyen comme un autre de se préserver.
    Même si j’ avais l’ habitude de cette phrase rhétorique lancé à la volée. Là, ce n’ était pas pareil. Là, la voix… c’ était celle de la femme que j’ avais quitté sans un mot, abandonnant sur son lit la bague de fiançailles. Promesse d’ un avenir avec elle… Mais ça… c’ était avant de savoir qu’ elle m’ avait mentit. Qu’elle m’ avait trahit. Avant que je parte. J’ étais parti, les choses étaient clair non ? A priori non, puisqu’ elle revenait comme si de rien n’ était avec son pseudo air enjoué… Je ne trouva rien à dire, j’ étais muet de stupeur. Son téléphone sonna. Je l’ ignora superbement, finissant de nettoyer ma vitre avec une lenteur d’espéré. On l’ entendant prononcer son nom, je me tourna vers elle. Addison Allistair. La femme que j’ avais quitté s’ appelait O’Connell. Addison… Mon Addison c’ était marié. Elle s’ était marié. Et elle osait remettre les pieds chez moi. Je devais halluciner… Un effet secondaire des antidépresseurs. Je fuyait le regard d’ Addison et me retourna juste à temps pour le voir s’ asseoir au bar. C’ était surréaliste.

    Je ne voulais pas la voir ! Ni lui parler… J’ avais pas envie de l’ entendre me raconter sa brillante carrière ou ô combien son mari la comblait de bonheur… J’ aurais jamais pensé qu’ elle puisse être marié. Enfin ! Ca aurait dû être moi son mari… On a passé quatre ans ensemble. A peine un an de séparation, et elle est marié. Elle est venu faire quoi ? M’ apporter un faire part de naissance et me demander d’ être le parrain. Non. Non et non. Je ne voulais pas affronter Addison. Je me connaissais… j’ allais péter une durite si je lui parlais. Je continuais mon nettoyage de carreaux comme Addison n’ existait plus, après tout elle n’ était qu’un fantôme pour moi. Une ombre dans mon passé… Une ombre pour qui, il y a quatre ans, je n’aurais jamais porté cette barbe de plusieurs jours genre baroudeur ou trop-flemmard-pour-me-rasé… Mais tout ça, c’ était du passé… Et j’ aurais aimé qu’on me laisse essayer de l’ oublier.
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Addison C. Allistair Addison C. Allistair
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyVen 11 Déc - 22:37

    Pendant environ deux ans, il ne s’est pas passé une seule nuit sans que je me demande ce que devenais Luke. Ce qu’il pouvait bien faire et s’il pensait lui aussi à moi. Je me demandais chaque jour pourquoi il m’avait planté à la fac, pourquoi laisser cette bague et pourquoi n’avait il pas cherché à me parler ? Je m’étais tellement posé ces questions que j’avais fini par le détester le trouvant lâche et puéril ! Franchement quel genre de mec peut laisser tomber sa copine comme ça sans un mot ! C’était son colocataire qui me l’avait appris ! Son colocataire ! Je pensais qu’il voulait m’épouser mais non c’était un adieu et il n’avait pas pris la peine de me le dire ! Oui je lui en voulais, et pourtant il était là devant moi et la seule chose que j’avais envie de faire c’était me réfugier dans ses bras et lui dire tout ce qui m’était arrivé, car je savais qu’il aurait des paroles réconfortantes. Mais cette option était inenvisageable car s’il y avait bien une chose que je ne supportais pas c’était la pitié ! Je m’étais assise au bar, je pense que je ne réalisais pas ce qui était en train de se passer. J’avais du mal à envisager qu’il se tenait devant moi. Il n’avait presque pas changé, toujours le même. Je l’observais laver les vitres comme si de rien n’était et ça me rendait folle. Je le connaissais, il était aussi têtu et fier que moi, jamais il ne s’excuserait, et ce n’était pas mon genre non plus. Quoique ce n’était pas non plus mon genre de me faire victimiser mais peu importe ! Plus je le regardais agir normalement, plus ça me rendait folle et bien vite les mots dépassèrent mes pensées :

    « Alors c’est ça que tu faisais, quand tu m’as planté à la fac, c’était pour tenir le bar de ton grand père. C’est génial ! Encore plus puéril que je pensais ! »


    J’esquissais un sourire purement ironique puis je reposais mon regard sur lui. Je ne cherchais pas spécialement la confrontation, mais l’ignorer était impossible, et puis je voulais des réponses à mes questions ! Mon portable sonna une nouvelle fois. Ouf ! Serais-je sauvé par le gong ? Un petit coup d’œil à l’écran tactile m’indiqua qu’il s’agissait de Nick, mon mari. Depuis deux jours il me harcelait de coup de téléphone pour savoir ou j’étais et si j’allais rentrer un jour ! Il disait qu’il était désolé et qu’il ne recommencerait plus. Une partie de moi voulait le croire, j’avais même songé à rentrer à la maison mais Jared m’avait fait remarquer, à juste titre, qu’il avait dit ça à chaque fois, y compris la fois ou je suis tombée dans les escaliers. Je décidai donc d’ignorer l’appel. Ça m’attristait de me dire que j’abandonnais une conversation éprouvante pour une autre. Car les retrouvailles avec Luke seraient loin d’être une partie de plaisir ! Préférant me changer les idées je repris la parole, m’enfonçant probablement encore plus :

    « Alors quoi de neuf depuis deux ans ? Tu as encore rencontré une fille pour la planter sans lui dire un mot et charger ton coloc de lui annoncer ? Non parce que si c’est le cas j’aimerais que tu lui donne ma carte, on pourra peut être se torturer ensemble pour découvrir quel connard tu es en réalité. »


    Quoi j’y allais fort ? Non mais vous auriez fait quoi à ma place ? Il m’avait laissé une bague et ensuite son coloc m’a annoncé qu’il était parti à l’autre bout du pays sans dire un mot. Je me doutais qu’il avait du découvrir que je connaissais déjà son père, mais franchement avouez que sa réaction était exagérée ! Au vue du ton que je prenais, et connaissant Luke, je me doutais que la conversation n’allait pas s’arrêter là. Je pris alors les devants et passai derrière le bar pour me servir un verre. Depuis quelques temps il n’y avait plus que ça qui me parlait : l’alcool. J’avais travaillé longtemps ici et je connaissais donc bien les lieux et l’emplacement des bouteilles ! Me doutant que Luke me servirait pas, j’avais décidé de me débrouiller seule !
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Luke H. Marshall Luke H. Marshall


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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyVen 11 Déc - 23:32

    J’ étais parti. Comme un lâche. Mon départ je l’ avais regretté tous les jours, mais je savais pertinemment que je n’ aurais pas pu faire autrement. Qu’ Addison est été payé par mon père, je m’ en fichais, elle était fauché et voulait faire des études, je n’ étais pas hypocrite. A sa place, j’ aurais fait pareil. Mais je n’ aurais pas passé 4 ans de ma vie à le cacher à la fille que j’ aimais. Chose que Addison n’ a pas hésité à faire et sans regret. Elle m’ avait mentit, honteusement mentit. Je me sentais trahit et aussi humilié. Qu’ est ce que j’ avais pu être con de croire que c’ était du solide entre nous… Dire que je lui confiais le tout. On peu pas faire confiance à une femme, tôt au tard, elle vous trahit. Dans un sens, c’ est pas plus mal que j’ ai pas été le pigeon qui lui ai passé la bague aux doigts. Elle pouvait pas rester avec son mari et me fiche la paix ? Je demandais que ça moi…. Qu’ elle me laisse en paix. Qu’ elle arrête de remuer le couteau dans la plaie, à croire que ca l’ éclate. C’ est ce qu’ elle à appris en psychiatrie ? A faire souffrir ses ex… pardon, son ex… On peut pas dire qu’ Addison en ai eut des masses, enfin ca c’ était à mon époque. Le reste j’ en sais rien, et préfère ne pas le savoir. Elle m’ adressa la parole… pardon. Elle m’ agressa verbale, me prenant à parti comme si on s’ était quitté hier. Raté, de l’ eau avait coulé sous les ponts. Elle n’ avait pas le droit de m’ adresser la parole de cette manière. Je réagis au quart de tour ;
    - Tu viens me demander des intérêts ? Mon père à oublier un virement ? Vois ca avec lui, moi j’ en ai rien à faire.

    Ma conduite était puéril ? Ah mort de rire… Au contraire, j’ avais pris une décision raisonnable. C’ est rester avec elle qui aurait été gamin … et mentir, elle considère ça comment Madame Allistair ? Après deux ans sans la voir, le premier regard qu’ on échangea fut un regard de haine. Dans ses yeux, je pouvais voir combien elle me détestait. Sûrement autant que moi. Je regarda le râteau pour faire les vitres que j’ avais dans le main et le lança dans la bassine. C’ était ça où je lui lançais à la figure. Quoi de neuf ? J’ hallucinais devant son culot monstre. Elle me demanda « gentiment » si j’ avais rencontré quelqu’un… Comme si ça intéressait vraiment Mme Allistair. Connard ? Elle me traite de Connard, non là c’ était trop.

    - Connard ? C’ est toi la salope dans l’ histoire. Alors arrête de jouer les saintes, madame Allistair. N’ inverse pas les rôles.

    Allistair… Ce nom me dégoutait. C’ était moche Allistair, qui s’ appelle comme ça ? En plus, cela ne lui allait pas du tout. Je la dévisagea avec stupeur, ne comprenait pas tout de suite pourquoi elle se levait, puis elle posa de l’ autre côté du bar. J’ aurais vraiment tout vu. Je lui cria presque :

    - Hey ! T’ as pas chez toi ici !

    Je me rua vers le bar pour lui arracher la bouteille des mains. On était proche, physiquement du moins. Parce que dans ma tête, je voyais bien qu’on était devenu des personnes totalement différentes de ce qu’on était. On n’ était plus amant, plus ami, on n’ était que des étrangers. Et une partie moi souhaitais qu’ elle le reste… Ca valait mieux pour tout le monde.

    - Dégage. J’ avais mes raisons pour partir et tu le sais très bien. Alors … cesse ton numéro et dégage. De ce bar. De cette ville. De ma vie. Dégage et ce coup-ci abstient toi de revenir…
    -
    Je ne voulais ni dialoguer, ni m’ expliquer. A quoi on jouais ? Un règlement de compte, ca rimait à rien… J’ avais juste envie de prendre la bouteille que j’ avais dans les mains et de la boire cul sec. L’ Alcool était devenu un très bon réconfort… Ca aidait à combler le manque.
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Addison C. Allistair Addison C. Allistair
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptySam 12 Déc - 0:08

    Des intérêts ? Alors c’est ça qu’il pensait ? Qu’à mes yeux il n’était qu’une source de revenu ? C’est à se demander si on avait vraiment passé quatre ans ensemble, à l’entendre je n’en étais pas sur ! Comment pouvait-il seulement croire que j’avais ça en tête ? Moi ce que je voulais c’était comprendre pourquoi il était parti ! Pourquoi il m’avait abandonné. Je n’étais pas doué pour prendre de choix concernant ma vie, il avait toujours été la pour me ramener sur le droit chemin quand je partais en vrille. Et une fois parti ça n’a pas loupé, je me suis jeté dans la gueule du loup, je me suis laissée faire. Je ne tenais pas Luke responsable de cela. Non j’étais la seule coupable ! Bon Nick était loin d’être innocent non plus. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser que s’il était resté, si on avait discuté comme deux adultes, les choses se seraient arrangées et je n’aurais jamais été à New York seule, je n’aurais jamais rencontré mon mari et j’aurais probablement été épanouie. Oui on aurait du discuter calmement mais au lieu de ça il était parti sans rien dire comme un lâche et aujourd’hui j’avais bien peur qu’il soit trop tard pour discuter. La preuve, soit on restait silencieux en s’ignorant, soit on criait sur l’autre. Je n’avais quasiment jamais insulté personne dans ma vie, encore moins quelqu'un que j’aimais et pourtant je venais de traiter Luke de connard. Si j’avais pris, ne serait-ce que 30 seconde pour faire un bilan de la situation j’aurais tout de suite compris que j’étais en train de reporter tous mes sentiments sur Luke. Je n’hurlais pas contre lui, mais contre tout ce qui m’était arrivée depuis qu’il était partie. Peut être aurais-je du commencer par des excuses sur mon mensonge, même si je ne considère pas cela comme tel car je n’avais jamais menti à Luke sur mon amour ou autre, il m’avait jamais demandé comment je payais la fac et jamais je ne lui avait imposé de devenir studieux, au contraire c’est lui qui me ramenait dans le droit chemin. Donc ne pas mentionner que son père m’avait demandé de le surveiller, n’avait pas semblé important à mes yeux. C’était peut être une erreur, mais cela valait-il vraiment le coup de m’abandonner ? Au fond peut être ne cherchait il qu’un prétexte. J’en vois tous les jours des gens qui veulent s’engager et qui au dernier moment panique et fuit. Je ne suis pas une sainte, comme le disait Luke, loin de là. J’avais énormément de choses à me reprocher, mais il en avait aussi !

    « Je ne joue pas les saintes ! J’ai fait des erreurs c’est clair mais moi au moins je ne suis pas partie sans rien dire ! C’était tellement mature de ta part ! Tu aurais franchement pu venir me parler ! Mais non tu étais trop content d’avoir trouvé un prétexte pour m’abandonner ! »

    Oui pour moi ce n’était pas simplement une rupture, c’était un abandon ! Quand je me glissai de l’autre côté du bar, Luke devint furieux et se rua vers moi pour m’arracher la bouteille des mains. Inutile de vous dire quelles images se bousculaient dans ma tête quand il prit la bouteille. En toute franchise, j’ai bien cru qu’il allait s’en servir contre moi, mais j’oubliais qu’il n’avait rien à voir avec Nick. J’imagine que c’est comme ça, quand un homme lève la main sur vous on a peur de tous les autres aussi innocents soient ils. Je reculais donc de quelques pas me collant au mur. Je ne le lâchais pas du regard et ne repris mon souffle qu’une fois que je compris qu’il n’allait rien faire contre moi. J’aurais du la savoir, c’était Luke, jamais il m’avait fait souffrir physiquement, moralement peut être, mais jamais physiquement. Il n’était pas Nick, fallait que j’imprime ça dans mon cerveau en caractère 72. Après tout je n’avais pas de difficulté à faire confiance en Jared, alors je devais pouvoir faire confiance aux autres. C’était logique mais à mettre en pratique ce n’était pas évident. Aussi quand Luke se remit à crier je préférai reculer à une bonne distance du bar, loin des bouteilles, loin des couverts et loin de Luke. J’écoutais Luke me demander de dégager. Ça faisait mal, ce n’étaient pas des insultes, mais ces paroles étaient blessantes. J’encaissais ses mots avec difficulté puis au bout d’un moment je ne pouvais plus me taire et je me mis à mon tour à crier :

    « Arrête de crier ! Arrête de crier ! Je t’interdis de lever la voix sur moi ! »


    A qui m’adressais-je vraiment ? Ça c’est ce que j’aurais du dire à mon mari, ça m’aurait peut être évité quelques problèmes ! Je relevais la tête vers Luke en prenant une grande inspiration et je me calmais. C’était inutile de crier sur Luke, ça ne changerait rien aux deux dernières années. C’était fichu, jamais je ne pourrais les récupérer alors autant tenter d’améliorer le futur. Oh ne vous réjouissez pas trop vite, ça ne veut pas dire que j’allais présenter mes excuses ! Non ça aurait été trop facile ! Non tout ce que je pouvais faire c’était tenter d’expliquer mon point de vue :

    « Essaye juste trente seconde d’écouter ! Tu ne m’as jamais laissé m’expliquer, tu es parti et c’est tout ! Tu ne m’as pas donné la moindre petite chance ! A mon avis au fond de toi tu ne voulais pas m’en donner. Ce que je pense c’est qu’au fond tu m’en veux pas d’avoir fait UNE erreur, non tu m’es reconnaissant car ça t’a donné une bonne excuse pour tout foutre en l’air. Les choses sont devenues tellement sérieuses que tu as flippé et quand tu as su que ton père m’avait ‘engagé’ – parce que je suppose que c’est pour ça que tu es parti vu que tu ne m’as rien dit – tu n’as pas cherché à savoir si ça avait des conséquences sur notre couple, tu as saisi cette occasion comme une porte de sortie. »


    Bon je dois avouer que c’étai peut être la psy qui parlait, mais ce que je disais, je le pensais. Pour moi Luke était parti parce qu’il avait voulu partir. J’ajoutai même :

    « Si tu tenais vraiment à moi tu serais venu me demander des explications, tu aurais peut être crié, on aurait peut être rompu le temps d’éclaircir les choses mais tu aurais cherché à comprendre. Tu n’en as rien fait alors peut être que je dois te remercier, tu m’as évité d’épouser un gars qui ne tenait pas à moi. »

    Cette phrase était tellement ironique, j’avais presque envie d’en rire !
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Luke H. Marshall Luke H. Marshall


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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptySam 12 Déc - 11:16

    La nouvelle erreur qu’ elle venait de faire c’ était de remettre les pieds ici. Chez moi. C’ était un provocation de sa part, elle mourrait d’ envie de voir ce que j’ étais devenu, dans quelle merde je m’ étais fourré pendant deux ans. Elle voulait m’écraser avec ses talons aiguilles. Ce n’était pas nécessaire, j’ étais déjà tombé suffisamment bas… J’ ai souvent réveillé de nos retrouvailles – dire qu’ Addison m’ avait donné un cours sur l’ interprétation des Rêves de Freud… ca ne se passait pas du tout comme ça. En réalité, dans mon rêve on ne criait pas, on échangeait un regard gêné avant de dire en même temps à quel point on était désolé, on éclatait de rire et elle se jetait dans mes bras. Et c’ est souvent à ce moment là que je me réveillais en serrant dans mes bras mon oreiller. Qu’ est ce que ca voulait dire ? Que je tenais encore à elle ? Sans doute. On oublie pas quatre ans en un claquement de doigt. Dommage, ca m’ aurait été à m’ en sortir, je pense. J’ admet, c’ est moi qui l’ avait abandonné, parce que j’ étais dans l’ incapacité de rester. Elle m’ avait trahit et je me connaissais suffisamment pour savoir qu’on se serait fait la gueule quelques semaines… même pas. J’ aurais continuer à l’ aimer, mais elle avait brisé quelque chose, la confiance que j’ avais pour elle n’ existait plus. Ses mensonges l’ avaient réduit à néant. Mais on serait resté ensemble, parce que quand elle était là, j’ étais incapable de me détacher d’ elle. Ne pas la prendre dans mes bras, ne pas l’ embrasser me demander des efforts surhumain. J’ aurais aimé qu’on n’ oublie tout… juste pendant une minute. Qu’on me redonne soixante seconde de ma vie d’ avant, si je pourrais effacer la mémoire d’ Addison pendant soixante petit secondes, alors je me serais rué sur elle pour l’ embrasser… J’ en mourrais d’ envie. Mais cette Addi là qui se tenait devant moi avec ses beaux discours ce n’ était pas mon Addi. C’ était une inconnue.
    Un prétexte ? Ce mot me fit sourire, j’ aurais eut besoin d’ un prétexte pour la plaquer… Mais j’ avais pas envie de la quitté ! Et si j’ aurais voulut le faire, on se serait quitté. Ca aurait été une rupture, j’ aurais jamais quitté River Wood, quitté le pays… Décidemment la nouvelle Addi ne réfléchissait plus beaucoup, je tenais toujours la bouteille dans la main – je venais de la lui reprendre- j’ avais ouvert le bouche pour répliquer, mais la réaction d’ Addison ne prit de cours. Elle se plaqua contre le mur, se reculant brusquement de moi comme si… comme si j’ allais la frapper. Je ne niais pas que c’ est une vraie tête à claque, mais jamais je ne l’ avais frappé. Les bleus qu’ elle s’ était faite quand on était ensemble, c’ était juste elle qui se prenait tous les meubles et portes qu’ elles pouvaient. On resta à se regarder, j’ étais trop choqué pour pouvoir en sortir une réplique bien senti. Ma voix revient bien vite, je continua à crier, et Addison à reculé. Si je cris plus fort, elle repasse la porte ? J’ avais envie de tenter le coup quand elle se retrouva bien vite la voix. Pour m’ interdire de crier. De lever la voix sur elle ? Au début, j’ ai cru comprendre la main. Je ne nierais pas que j’ avais très envie de lui balancer quelque chose à la figure, mais la bouteille que j’ avais dans les mains. Je trouvais presque ça drôle qu’ elle m’ interdisse de crier, elle criait autant que moi… Je leva les yeux au ciel, reposa la bouteille sur le comptoir et croisa les bras et la fusillant du regard.

    - Mais qui es-tu pour m’interdire quoi que se soit ? Je suis chez moi, JE CRIS SI JE VEUX ..

    M’ empressais-je de crier pour ne pas lui laisser le dernier mot. Il manquerait plus que je lui obeisse…. Ben voyons…. On aura tout vu, mais quel culot monstre ! Pauvre petit chose apeuré me fessait presque de la peine. Elle avait peur de moi. Elle n’ avait plus confiance en moi. Voila pourquoi j’ étais parti, lire de sans yeux la déchirure de nos êtres, de cette confiance, complicité qui nous unissait c’ était encore plus douloureux que je l’ aurais cru. Même si je la détestais, je ne lui souhaitais même pas ça. Peut être que j’ étais parti pour l’ épargner, pour garder nos souvenirs heureux et ne pas gâcher notre avenir dans une rupture épuisante pour nous deux. Mais ça non… Madame la psy n’ y a pas pensé. C’ est facilement de parler d’ abandon deux ans après les faits. Les choses étaient devenu sérieuse, mais elles étaient devenu sérieuse depuis longtemps. Depuis le début en fait, j’ en pinçais pour elle avant d’ oser l’ inviter à sortir ! Je me demandais qu’ est ce qu’ elle avait fumé pour être aussi sotte… C’ est le mariage qui rend idiot ? Bah c’ est réussit…

    - Je suis parti…. Géniale ! T’ as mis deux ans pour faire cette analyse docteur ?

    Je dirigeais pas le fait qu’ elle me parle comme si j’ étais un client. Madame la psy me prenait de faut avec ses analyses à deux balles. Elle ne comprenait que ce qu’ elle voulait comprendre. J’ aurais cru qu’ elle me connaissait mieux que ça. Qu’ elle m’ aurait jugé avec plus d’ authenticité, mais je m’ étais trompé. Néanmoins, je la laissa finir ces pseudos « trente secondes ».

    - Je suis reconnaissant… Oh ! Tu veux des remerciements c’ est ça ? Pourquoi pas, … Attends, qu’ est ce que je peux dire.. Euh… Merci .. de… m’ avoir fournit une porte de sortir. C’ est tellement bien de tout quitté de jour au lendemain. T’ imagines pas le sentiment de liberté. J’ étais libéré d’un poids, d’ un boulet même.

    Elle m’ avait traité de connard. Je l’ avais traité de salope et maintenant de boulet. J’ étais totalement sarcastique dans mes propos j’ en pensais pas un mot. Quand je suis parti, je me suis senti désespérément seul et meurtrit. Je fis non de la tête d’ un air de chien battu, on aurait mieux fait de continuer à s’ ignorer, à nous épargner encore un peu… A ses yeux j’ étais lâche, pire, elle enfonça le clou. Elle aurait voulu que j’ éclaircisse les choses… Ben voyons.

    - Mais on avait plus rien à se dire ! En deux ans t’ as pas été foutu d’ arriver à cette simple conclusion : on avait plus rien à se dire. Et aujourd’hui, c’ est toujours d’ actualité…

    J’ ai rien fais… Admettons, mais elle, elle à fais quoi ? A en jugé par son nouveau nom de famille. Elle était passé outre cet « abandon » dont elle aime si bien parler. A quoi ca rimait tout ça ? Elle était marié, alors nos explications – même si on se réconciliait – n’ aurait mené nulle part. Fallait se faire une raison, on n’ était finalement pas fait pour être ensemble. Pour elle, je ne tenais pas à elle. C’ était pire que tout. Elle croyait vraiment que je ne l’ aimais pas ? Elle n’ avait jamais songé que je l’ aimais trop pour supporter ce qu’ elle m’ avait fait.

    - C’ est ça… remercie moi. Et moi je te félicite pour ton mariage tant qu’on y est …

    Je ne sais même pas pourquoi j’ai dit ça. Dans ma tête, Addison ne pouvait pas me remercier pour ne pas l’avoir épouser. Elle voulait se marié ! Qui plus est avec moi… Mais c’ était loin ça… Et il était hors de question que je la félicite pour son mariage. Ca me tuerait de le faire !
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptySam 12 Déc - 11:58

    C’est moi ou Luke me reprochait son départ ? Il ne manquait pas de culot ! Jamais je ne lui avais demandé de partir ! Il avait pris sa décision tout seul comme un grand ! Cette situation devenait de plus en plus insupportable. J’en avais marre des reproches de Luke ! C’était trop tard pour ça ! Il aurait du me les faire quand il a su, maintenant ça fait deux ans c’est bon ! Je crois avoir été suffisamment punie pour mes actes sans qu’il ait besoin d’en rajouter ! C’était trop tard pour avoir cette conversation ! On aurait du l’avoir quand on était à la fac, mais non monsieur avait préféré partir alors maintenant il pouvait plus me ressortir ces arguments ! Quand je lui demandai, ou plutôt ordonnai je l’avoue, d’arrêter de crier il cria encore plus fort. Alors quoi c’était ça maintenant ? Celui qui gueulerait le plus fort aurait gagné ! Je préférais me reculer, c’était tellement plus simple de réagir face à une personne qui ne vous fera jamais de mal que face à une personne qui pourrait vous en faire ! Quand il commença à insinuer que tout quitter du jour au lendemain était ma faute je me mis à rire. Rire purement sarcastique et qui sonnait faux :

    « Attend explique moi, parce que je me souviens pas de t’avoir obligé de partir ? Tu sais si ta vie est merdique j’y suis pour rien, t’es le seul responsable. Tu n’a pas aimé le fait de tout plaqué du jour au lendemain c’est ton problème pas le mien ! »

    Un boulet ? Non mais je rêve ? Alors c’est ça que j’étais pour lui ?

    « Ravie d’entendre ça ! Je te signale que je ne t’ai jamais obligé à venir m’aborder ! Encore une fois tu es le seul responsable si tu t’es coltiné un boulet pendant quatre ans, tu n’avais qu’a pas venir me parler et me faire ton numéro de charme pour me faire tomber amoureuse de ta petite gueule d’ange ! »

    J’étais littéralement furieuse, j’avais l’impression que j’allais exploser et frapper dans un mur. Bon ce n’était pas du tout mon style, mais si ça l’avait été je l’aurais fait ! Chacune de ses remarques avaient le don de me faire mal et de me sortir de mes gonds. Plus rien à se dire ? Génial encore une fois on avait donc passé quatre ans de merde à l’entendre !

    « Ah oui et si on a vraiment plus rien à se dire aujourd’hui pourquoi tu continue de parler ? Ferme là si tu veux vraiment plus me parler ! »

    Ses arguments ne tenaient pas la route, on avait énormément de chose à se dire ! On ne pouvait pas faire comme si tout s’était fini entre nous. C’était évident que non, on n’avait pas eu de vraie rupture. Non tout ce dont j’avais eu le droit c’était de découvrir que Luke avait fait emballer ses affaires et était parti ! Je repris une nouvelle fois la parole plus remontée que jamais !

    « Moi je crois qu’on a beaucoup de chose à se dire ! As-tu la moindre petite idée de ce que ça m’a fait d’entrer dans ta chambre pensant que tu avais tout préparé pour me demander en mariage et découvrir Killian tout penaud me dire que tu t’étais tiré ! Il avait l’air aussi surpris que moi que tu ne m’ais rien dit ! De découvrir toutes nos photos sur ton lit ! Sérieusement c’est comme ça que tu voulais que ça finisse ? »


    S’il avait essayé de se mettre à ma place trente seconde peut être qu’il aurait réalisé que partir comme ça était le plan le plus foireux auquel il avait jamais pensé ! Je me souviendrais encore et toujours le moment ou j’avais poussé la porte de sa chambre pensant découvrir des bougies et trouvant à la place un plastique qui recouvrait son matelas et des étudiants qui se battaient pour aller louer la chambre en premier ! Non une histoire de quatre ans n’a pas le droit de se finir comme ça. Ce n’est pas juste ! Il n’avait pas le droit de me laisser seule sans m’expliquer, sans crier sur moi, sans rompre ! Ces derniers mots me firent réagir « je te félicite pour ton mariage ». Il n’avait pas le droit de me faire des reproches à ce sujet, il avait perdu ce droit à la minute ou il était parti !

    « Alors quoi ? C’est ça ton problème ? Le fait que je sois mariée ? Faut savoir ! Si tu es parti c’est que tu ne voulais plus de moi, donc si quelqu'un d’autre m’a demandé en mariage tu devrais pas t’en préoccuper, ce n’est pas tes affaires. Tu voulais quoi ? Que je me morfonde pendant deux ans dans ma chambre d’étudiante ? Je l’ai fait une semaine et c’est ma coloc qui a appelé l’infirmière car je mangeais plus, je dormais plus, je ne faisais que pleuré nuit et jour ! Sauf qu’au bout d’un moment j’en ai eu marre ? A quoi bon tu étais parti et tu n’allais pas revenir alors fallait bien que j’avance ! »

    Bon je n’avais pas avancé du tout, je m’étais réfugié chez le premier mec qui a bien voulu de moi pour tenter d’oublier Luke ce qui a été un échec puisant. Mais ça je n’allais pas lui dire ! Je fus distraite une nouvelle fois par mon téléphone, c’était encore et toujours Nick qui me demandait de rentrer, cette fois il avait abandonné les appels et été passé aux sms. « Rentre à la maison je suis désolée ! Je ferais tout pour que ça s’arrange entre nous ! ». Et c’est à ce moment là que je compris quelque chose : j’avais fui mon mari, comme Luke avait fui. Je lui faisais des leçons alors que je faisais la même chose ! Peut être devrais-je rentrer à la maison ! C’est vrai peut être qu’il fallait que je laisse une chance à Nick. Bon bien sur ce n’était pas vraiment la même situation car jusqu'à preuve du contraire je n’ai jamais frappé Luke, mais sur le moment je n’arrivais pas à raisonner. Revoir Luke était tellement intense émotionnellement parlant que je ne réfléchissais plus.
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptySam 12 Déc - 14:52

    Son rire était à donner des boutons, on voyait bien qu’elle se forçait à rire, à trouver la situation amusante, moi je n’avais même pas cette force. Je voulais aller me coucher… boire un verre, non une bouteille. Et fumer plusieurs cigarettes. Je fumais pour me détendre et boirai pour l’oublier. Ca pouvait marcher… Fallait juste qu’elle parte et qu’ elle arrête avec ce règlement de compte qui ne mènerait à rien, sinon encore plus de rancœur et de haine. Voila où nous en étions à nous haïr en nous lançant des montagnes de reproches à la figure. A part nous faire du mal, ca nous suffirait à rien. A l’entendre, on avait pas assez souffert, il fallait en rajouter une couche sous le nom d’ « explication ». Addison ne m’avait pas obligé à partir, mais pire, elle m’avait obligé à prendre cette décision.

    - Mon départ est une conséquence directe de tes actes… On va pas revenir dessus. Je suis parti, estimant qu’on n’avait plus rien à se dire. C’est clair, oui ou non ?

    Oui… c’était de sa faute ! Je prenais des raccourcis dans mes explications, ca valait mieux. Après tout, ca ne servait à rien de s’étendre dessus. C’ est du passée n’ en parlons plus. Si elle voulait que je sois le seul responsable et bien okay… C’ était faux, mais si Addison voulait se raccrocher à un mensonge. C’ était pas mon problème. Ma vie était merdique ? C’était vrai, mais elle n’ en n’ avait aucune idée ! Et ca ne l’a regardait pas. Elle n’avait pas le trop de juger ce qu’ était devenu ma vie. Et devant elle, je ne voulais pas avoir une vie merdique.

    - Tu ne sais rien de ma vie, tu ne me connais pas ! Je suis ce que j’ai toujours voulu être avocat. Les affaires marchent bien. Si tu m’as trouvé ici, c’ est juste parce je donne un coup de main à mon grand père.

    Qu’elle n’aille pas croire que je suis gérant à plein temps de Phoenix, même si c’ est totalement le cas… Aux yeux d’Addison j’avais une belle vie, et la première occasion je lancerais que j’ai une petite amie dans ma vie, quelque chose de sérieux. Même si ce mensonge allait être difficile à tenir, on est dans une petite ville tout ce sait. Avec un peu de chance, Addison ne poserait pas de question là-dessus, après tout ce ne la regardait absolument pas.

    - Te plaquer est l’une des meilleures décisions que j’ai prise.

    Mentir. J’aspirais à devenir avocat, alors mentir ne me semblait pas être un problème de taille, il fallait juste arranger la vérité et se montrer honnête, protéger son point de vue ! En somme, c’ est un peu hypocrite… Mais ca c’était le moindre de mes problèmes, ce qui me dérangeait c’était de lui mentir à elle. Je ne lui avais jamais menti… Jamais. Il faut un début à tout, n’est ce pas ? Je rêve où elle regrettait que je l’ ai abordé ? Ma gueule d’ange… Cela me fit sincèrement sourire. J’ avais plus rien d’ un ange, mais cela m’ enchantait que me trouve toujours à son gout… C’ est vrai, c’ était flatteur ! Même si je venais de la traiter de boulet.

    - T’ avais qu’ à être moins idiote et pas accepter de sortir avec moi !

    J’ étais abasourdi.. On se mettait à se reprocher d’ être sorti ensemble… Je regrettais pas ces quatre années de ma vie à se croiser entre les cours à s’embrasser dans les couloirs… Mais selon, elle on dirait que c’était du gâchis. Elle m’agaçait… à un point qu’on ne peut pas imaginer. Elle voulait des explications et me demandais de la fermer ? Souvent femme varie…

    - Mais c’est toi qui reste là à vouloir je sais pas quoi…

    Je voulais qu’on arrête de se pourrir la vie. On s’ était suffisamment aimé pour espéré ne pas avoir à se détester, du moins je le pensais. On dit que de l’amour à la haine, il n’ y a qu’un pas… Dans notre cas, il y a juste deux ans. Elle défendait son point de vue, moi le mien. Cela nous mènerait à une impasse. A quoi bon nous donner cette peine ?

    - Ce que je voulais…

    J’ étais à deux doigts de lui dire que c’ était elle. Elle que je voulais et que j’ ai toujours voulu… Mais ce n’ est pas ces mots qui sortirent de ma bouche.

    - Ca n’ as plus aucune importance ! Tourne la page… On s’ est aimé, on se déteste. Point final. Fin de l’ histoire.

    Ma voix était lasse. La revoir m’ avait épuisé… Je ne voulais pas que cela finisse comme ça entre nous, j’ aurais aimé que cela ne finisse pas, mais qu’ est ce qu’on aurait pu faire ? Faire semblant alors qu’ après ca rien n’ aurait été pareil. Addison n’ avait aucune idée à quel point elle m’ avait blessé. Qu’elle soit mariée était effectivement un problème pour mon orgeuil. Mais en définitive, elle avait raison, ceci ne me regardait pas. Elle m’ a raconté sa semaine d’ errance, plus mangeais… plus dormir… De quoi elle se plaint ? Son chagrin à duré une semaine, le mien je suis en plein dedans depuis 2 ans.

    - Je te le reproche pas. Je te dis de continuer avec elle et t’ arrêter de venir perdre ton temps avec moi…

    Je l’ ennuyais ? Parce que j’ en avais vraiment l’ impression vu que Madame regardait tranquillement son téléphone portable… Je posa mes fesses sur un tabouret. Attendant qu’ elle lève de nouveau le yeux vers moi pour finir ma phrase. Mes yeux tombèrent sur la bouteille, je mourrais d’ envie de m’ en servir un verre, mais pas devant elle.

    - C’ est ton tour de sortir un réplique bien sanglante… Quoi t’ as perdu ton sens de la reparti ?
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptySam 12 Déc - 18:49

HJ | La fin est pas génial !

    Qu’est-ce qui ne fallait pas entendre ! Il était en colère d’accord mais j’avais autant de raison que lui de l’être aussi ! Des conséquences directes de mes actes ! Je ne crois pas non ! La plupart des gens seraient venu demander des explications ou même rompre, mais quitter le pays comme un voleur relevait plutôt de la connerie, et d’ailleurs je ne me gênai pas pour faire une remarque là-dessus :

    « Conséquences directes de ta connerie et de ton orgueil ouai ! Oui c’est clair, tu as décidé à toi tout seul que notre couple était fini et qu’on avait rien à se dire. J’avais oublié que tu étais le seul qui comptait dans notre couple. Ah bah non c’est faux ! J’étais ta petite amie, j’aurais peut être du avoir mon mot à dire ! »

    Plus je l’écoutais et moins je le comprenais. C’était tellement difficile pour lui d’envisager qu’il avait eut un petit peu tord dans cette affaire ! Même moi j’avais avoué faire des erreurs mais non Mr Marshall est trop parfait, trop propre sur lui pour prononcer le mot erreur, pour admettre qu’il était humain donc par conséquent pas parfait. Ça me rendait folle qu’il ne se remette absolument pas en question. Il était tellement orgueilleux ! Je l’avais toujours su mais là ça frôlait l’insolence ! Puis je ne compris pas pourquoi il s’énervait tellement à ma remarque, c’est lui qui avait insinué que tout plaqué c’était pourri, je n’avais fait que dire que c’était sa faute si sa vie ne lui plaisait pas et voilà qu’il se mit à parler du bar. Franchement je m’en foutais qu’il remplace son grand père c’était le cadet de mes préoccupations ! Jamais de ma vie j’avais été aussi en colère contre quelqu'un ! Et le pire c’est que Luke en rajoutait une couche en interprétant au sens stricte la moindre de mes paroles. Surement que l’expression « façon de parler » ou « second degré » n’éveillait rien en lui. A croire que parler avec lui était impossible ! Oui être en colère était encore une expression faible comparée à ce que je ressentais vraiment ! Mais très vite la colère céda le pas à un autre sentiment, un sentiment de tristesse et de déchirement. Les mots de Luke étaient vraiment lourds à digérer. « Meilleure décision ». Ces mots résonnèrent encore et encore ! Je me détestais d’avoir pu penser qu’il avait regretté son geste. En fait non il était content de ses choix voilà pourquoi il ne s’excusait pas. Du moins c’est ce qui me semblait à l’entendre ! Je ne répondis rien, car j’étais sure que les mots qui sortiraient trahiraient le fait qu’il m’avait blessé, ça lui aurait fait trop plaisir ! En fait Luke m’avait scotchée et j’étais incapable de rétorquer quoi que ce soit. En trois phrases il venait de m’expliquer qu’il était heureux de notre situation, que j’étais idiote et que je ferais mieux de partir car me revoir était la dernière chose qu’il voulait. Ah et j’oubliais il m’avait en gros dit qu’il regrettait que j’aie accepté de sortir avec lui. C’est toujours agréable de comprendre que quatre années de notre vie ont été inutiles et qu’on ne manque pas à la personne qui nous manque. Bref je me suis comprise. Donc pour résumé j’étais la pire chose qui lui soit jamais arrivé et bientôt il allait me dire qu’il aurait voulu que jamais je ne voie le jour. Ah non mieux, qu’il me détestait ! Alors là je ne pus pas garder le silence :

    « Génial, ravie de voir que tu me déteste, c’est super ! Merci de me le dire je me sens encore plus conne maintenant. Remarque à t’entendre j’ai toujours été conne alors un peu plus ou un peu moins. Bref ravie d’être venue pour entendre ça, tout ce que je voulais c’était un verre mais tu as raison je vais y aller, je ne voudrais surtout pas te priver de te superbe vie ! Tu as eu ce que tu as toujours voulu, c’est génial. Moi pas ! Allez au revoir ! »

    J’allais partir, oui j’allais vraiment le faire, je fus juste coupé dans mon élan par un sms. Après tout qu’est-ce que ça pouvait faire à Luke que je me détache de lui le temps de lire un sms, il avait été clair il ne voulait rien avoir à faire avec moi alors qu’il me fiche la paix ! J’étais pas venue le voir, j’étais venue boire un verre je ne m’attendais pas à tomber sur lui ! Je sortis de mes pensées quand Luke me demanda si je n’avais pas de réplique sanglante. Je répondis du tac au tac :

    « Je croyais que tu voulais plus m’entendre, faut savoir ! Et puis qu’est-ce que je pourrais te dire ? J’étais venue parler à l’homme que j’aime, que j’aimais mais je découvre qu’il me déteste, qu’il me trouve conne et que me plaquer était la plus belle chose de sa vie. Tu veux que je reste. Pourquoi ? Tu comptes me dire que tu aurais voulu que jamais je ne vienne au monde. Désolé je n’ai pas besoin de toi pour comprendre ça ! Ça c’est ce que je me dis tous les matins en me levant. Alors bravo tu as gagné ! Félicite-toi ! Saute de joie je ne reviendrais plus jamais ici, jamais ! »

    Je tournai les talons et me dirigeai vers la porte. Je ne saurais même pas décrire mes sentiments en ce moment, tout ce dont j’avais envie c’était de retourner au près de mon mari car au moins avec lui la souffrance était physique ! Une fois dehors je me rendis compte qu’il y avait une averse de neige, j’étais venue à pied et je n’avais nullement l’intention d’attraper une pneumonie alors je me collai contre la façade du Phoenix, à l’abri sous la gouttière, et je m’accroupis. Tout ce que j’espérais c’était pouvoir partir avant que Luke ne sorte du bar. Mais bon je ne me faisais pas d’illusion il n’allait pas sortir pour tenter de me rattraper et s’excuser, non il ne sortirait qu’une fois ses vitres lavées donc ça me laissait le temps pour que la neige cesse. Mais elle ne cessa pas ! Et au bout d’un moment j’entendis les lumières s’éteindre et la porte s’ouvrir, c’est alors que je me redressa et commençai à partir. Une seconde altercation aurait été de trop. Mais bien sur, manque de chance il fallut que je marche sur du verglas et que je tombe. La chute ne fut pas un problème en soi, mais par contre le fait que cela éveille l’attention de Luke était déjà plus gênant.

    « T’inquiète pas, je ne suis pas restée pour te voir ! »

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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyDim 13 Déc - 11:47

    Ma connerie… Mon orgueil… A l’entendre tout était exclusivement de ma faute. Faux. Faux. Et faux. Je n’ avais rien fait qui puisse mettre notre couple en péril. J’étais parti, soit, on peut dire tout ce qu’on veut combien c’était lâche… Mais c’était la seule décision que j’avais était capable de prendre ; Addison, la fille que j’aimais et que je voulais épouser m’avait mentit. Depuis le début, elle prétendait tout me confier et la réalité était tout autre, si elle m’avait caché un truc comme ça qu’ est ce qu’ elle pouvait bien me cacher d’ autre ? J’étais déjà suffisamment déçu, les faits parlaient d’ eux même : elle n’ avait pas confiance en moi. Sinon, elle me l’aurait dit e j’aurais pu comprendre. Un mensonge par omission restait un mensonge. Même si partir ne m’ avait avancé à rien, je l’ avais fait et j’ assumais totalement mes actes. La preuve, je mentais en disant que je ne les regrettais pas. Avec tout ce débat inutile et pesant, je ne voyais pas où Addison volait en venir. A quoi cela nous servait ? Elle avait sa vie de son côté et moi la mienne. Nous routes devaient désormais être parallèles et non entremêlées. Je lui ai clairement dit, de manière franche et indélicate, dans une brutalité où je ne me reconnaissais pas. La faute à l’amertume de l’ avoir perdu sans doute… Toujours était-il que voila… je lui avais dit. Et ca serait complètement tordu de ma part de revenir en arrière. J’avais une ligne de conduite, même si elle était mauvaise j’ allais m’ y accrocher. Je m’ en voulais d’ être si cassant avec Addison, je n’ en revenais pas de la cruauté avec laquelle je lui avais dit qu’ elle ne comptait pas et même que je regrettais de l’ avoir connu. Tu parles… Addison était la plus belle chose qui m’ était arrivée, en y réfléchissant la seule pour qui ma vie valait le coup d’ être vécu ; j’ avais passé quatre ans à le lui dire ! Et elle gobait ça… si facilement. Elle aurait du comprendre que je tenais encore à elle, que je ne l’ avais jamais oublié et que je même si je prétendais le contraire je n’ arrivais jamais à oublier une fille comme elle. Pourquoi il disait qu’elle n’ avait pas eut ce qu’ elle avait toujours voulu ? Elle était psychiatre, elle avait un mari…. C’était devenu le prototype même de la femme qui réussit tout, alors pourquoi ca vie ne lui convenait pas ? Comme tout ce qu’ elle fessait, elle devait être parfaite… Elle allait partir ? Non pas facilement quand même ! Maintenant qu’ elle était là, je reprenais gout à sa présence, comme un drogué à la vue de sa cam… Je ne voulais pas d’ un second Adieu, ni d’ un au revoir… Je sais que c’ était complètement contradictoire avec tout ce que j’ avais dit. Mais maintenant qu’ elle était là… Je voulais qu’ elle reste. Je voulais qu’ elle reste, je voulais qu’ elle parte. Je ne savais pas du tout ce que je voulais et cela me rendait dingue. J’ ai toujours détesté l’ indécision. Quand on prend une décision on s’ y tient. Aussi je devais me tenir à ce que j’ avais dit et là laisser partir. Mais juste avant… un dernier truc, un dernier mot pour pouvoir m’ y raccrocher même si cela ferrait mal, je n’ avais pas peur. De cette manière, elle resterait encore quelques minutes dans mon univers. Même si elle chamboulait tout… J’ écarquilla les yeux : « l’ homme que j’ aime » ! C’ était du présent, elle m’ aimait encore, même si toute possibilité d’ avenir était rendu impossible par mes soins et ma fierté. Elle se corrigea en utilisant l’ imparfait… J’ étais scotché, je savais plus sur quel pied dansé tellement j’ étais…Wah… Elle m’ aimait encore. Cela rendait ma vie encore plus déprimante, ca aurait été plus facile si son amour n’ était pas réciproque. Elle tourna les talons, et je ne trouva pas la force de la retenir pour lui demander des explications. Je voulais tellement qu’ elle revienne, qu’ elle s’ explique… Mais le seuls sons qui sortirent de ma bouche furent :

    - C’ était de l’ ironie ….

    Si je lui demandais une dernière réplique, c’ était juste de l’ ironie. C’ était juste de l’ ironie pour la retenir quelques instants de plus et elle me sortait qu’elle m’ aimait… Qu’ est ce que cela voulait dire ? Et ca voulait dire quoi qu’ elle regrettait d’être venu au monde ? Je savais que cela voulait dire, mais là… pourquoi Addison disait ça ? Je finis de ranger le bar, abandonnant le nettoyage de mes vitres, me promettant de le finir demain matin, avant l’ ouverture. J’ enfila mon blouson, écharpe, gants et bonnet, l’ attirail du parfait frileux qui détestait l’ hiver. Peut être dix minutes s’ étaient écoulés avant que je n’ éteigne les lumières et verrouille la porte d’ entrée. Soudainement, j’aperçut une ombre familière s’éloigner de moi et glissé. J’ esquissa une mimique de douleur, mais très brièvement, mon premier réflexe quand je vois quelqu’un tomber c’ est de rire. J’ éclata de rire, trop tard pour me contenir, Addison allait croire que je me fichais d’ elle, c’ était pas faux, mais pour le coup ca n’ avait rien de méchant. Addison était tombé sur le dos, ma tête se pencha donc pour mieux la voir. Ca fessait longtemps que je n’ avais pas souris comme ça.. qui plus est à une femme… qui plus est en étant totalement sobre. J’ haussa les épaules à la réplique d’ Addison. Resté pour moi voir quelle idée !

    - Bien sure que non… T’ es resté pour faire le clown. Mets des crampons à tes chaussures si tu tiens pas débout…

    Après 2 ans, il y avait une chose qui n’ avait pas changé… Addison était toujours aussi maladroite, elle se cognait dans les meubles, tombait dans les escaliers, se prenait toujours la seule peau de banane sur les trottoirs ou plaque de verglas. J’ avais envie de lui demander comment elle allait, mais avec mon sourire narquois, elle l’ aurait mal pris, je me contenta de lui présenter ma main pour l’ aider à se relever. A elle de la prendre ou non. Je ne la forcerais pas. Je ne la forcerais pas non plus à excepter ma proposition.

    - Je te raccompagne… Je tiens pas à ce que tu me fasses un procès pour non assistance à personne en danger. Ca ruinerait ma réputation de gentleman…

    J’ empressais d’ ajouter une raison « judiciaire » à cette nouvelle gentillesse de la part. Je parlais comme si… comme si j’ allais bien, comme si ma vie était parfaite. Et ca fessait une éternité que cela ne mettait pas arrivé. Qu’ est ce que c’ était bon !
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyDim 13 Déc - 13:22

    Alors voilà c’était fini, on n’avait plus rien à se dire ? Du moins c’est ce que Luke n’avais pas cessé de répéter. C’était toujours plaisant de constater qu’après avoir passé quatre ans ensemble, monsieur estimait n’avoir plus rien à dire. Peu importe, je n’allais pas le forcer à parler, il était libre et faisait ce que bon lui semblait. Après une dernière réplique bien sentie qui sortait du fond du cœur je tournai les talons et faisais une sortie bien sentie. Je n’avais pas réussi à lui faire entendre raison alors pourquoi m’épuiser à rester ici ? J’aurais tellement voulu qu’on arrive à s’excuser l’un envers l’autre et qu’on mette les choses à plat. Mais la vie n’est pas un conte de fées. J’étais stupide de croire qu’on allait tomber dans les bras l’un de l’autre. Pourtant c’est ce dont j’avais toujours rêvé. Le revoir rien qu’une fois, m’aplatir d’excuse. Lui il aurait dit que ce n’était pas si grave, on aurait échangé un regard puis un baiser et rien n’aurait pu nous séparer ! Mais non au lieu de ça on avait crié, on ne s’était même pas écouté et maintenant tout espoir était fichu. Ou pas ? 10 minutes après ma sortie la prote du bar s’ouvrit. Prenant peur, pensant que Luke m’en voudrait d’être resté, je partis d’un pas pressé et tomba sur la seule et unique plaque de verglas. J’étais tombé sur le dos, là ou j’avais déjà pas mal de bleus. Ça m’avait fait un mal de chien et pourtant je ne cherchais pas à broncher. Non mais imaginez le tableau, je me plains d’avoir mal. Luke pour être sur de n’encourir aucunes plaintes m’emmènent à l’hôpital et là les médecins me demandent d’où proviennent tous les bleus. Tête de mule je n’aurais pas répondu et ils auraient accusé Luke. Super les retrouvailles hein ? Non je ne me plaignis pas, en fait je restais un moment sur place à essayer de lutter contre la douleur quand soudainement j’entendis rire. Au début j’étais énervé, mais après, quand Luke s’approcha, je compris qu’il ne riait pas méchamment, mais de bon cœur !

    « Si je tiens debout ! C’est juste que j’ai marché sur LA plaque de verglas ! Avoue c’est toi qui l’a mise là ! »

    Des crampons ? Moui ce n’était pas une mauvaise idée, mais j’aurais l’air de quoi avec des crampons sur mes bottes. J’aurais l’air ridicule. J’étais prête à me lever toute seule comme une grande quand Luke me tendit la main. Bon je ne m’emballais pas trop vite, c’était probablement de la pitié, mais c’était un début. Hésitant un instant je le regardai dans les yeux puis décidai finalement de prendre sa main. Je pris appui sur lui pour me relever. Une petite grimace de douleur apparut sur mon visage mais je la fis disparaitre assez rapidement. Une fois debout je remis mes vêtements en place, inutile d’avoir l’air débraillée ! C’est alors que Luke me proposa de me raccompagner. J’arquai un sourcil interrogateur, mais très vite il me trouva un prétexte juridique. Je ne savais pas quoi faire. Si j’acceptais le chemin pourrait être agréable ou bien il aurait passé son temps à me faire des reproches. Si je refusais je perdais peut être une chance de passer un bon moment en sa compagnie. Prenant une grande inspiration je répondis enfin :

    « D’accord, si ça peut te donner bonne conscience ! Je suis à l’hôtel Wakefield ! »

    J’esquissai un léger sourire en coin puis j’attendis une réaction de sa part. Mais sa dernière remarque sur le fait qu’il était un gentleman me fit rire.

    « Et depuis quand ? Dois-je te rappeler que la première fois que tu m’as adressé la parole tu es parti en me laissant en plan au milieu du couloir avec une tonne de bouquin dans les bras. »

    Cette remarque n’avait rien de méchante, c’était de l’humour, comme lorsque Luke m’avait demandé de mettre des crampons sur mes chaussures. D’ailleurs ça me mis du baume au cœur de voir qu’on était toujours aussi complice dans les moments de maladresse. Peut être que ce n’était que de la pitié mais je m’en fichais ça faisait tellement de bien. On se mit alors a marché un peu, j’essayais de ne pas marcher trop vite, à quoi bon se dépêcher et quitter Luke plus vite que prévu ? Quand on passa devant un lampadaire je pus voir que Luke était armé pour un froid digne du pôle nord et ça me fit une nouvelle fois rire :

    « Tu ne fais pas les choses à moitié ! Tu as oublié les après ski ? »

    J’avais un sourire espiègle sur les lèvres. Un peu de taquinerie ne faisait pas de mal, n’est-ce pas ? Bon je n’étais pas sure qu’il le prenne bien, peut être qu’il allait encore crier comme au bar mais tant pis ! Et puis il était intelligent, au moins il ne mourrait pas de froid ! Bah oui parce que miss je ne sors qu’avec un petit manteau avait froid maintenant que la nuit était tombé entrainant avec elle une chute de température. Mais je n’allais pas demandé à Luke son écharpe ou ses gants, j’étais plus sa petite amie, je n’avais donc plus le droit de le laisser mourir de froid à cause de mon étourderie.
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyDim 13 Déc - 16:01

    J’ ignorais à quel jeu on jouait, mais j’ étais fatigué, et je n’ avais plus envie de prendre la tête avec elle. Il était tard suffisamment tard pour que je n’ ai qu’une envie, manger & dormir. Si je sortais c’ était juste pour aller faire quelque course, à pied j’ en avais pour un moment. Mais vu le froid je comptais passé chez mes grands parents leur emprunter leur voiture. Histoire de ne pas mourir congeler. Faire un détour pour raccompagner Addison… ca ne me dérangeait absolument pas. C’ était même une façon de profiter d’ elle sans qu’ elle le sache. Juste être près d’ elle, j’ en avais rêvé.. . Au point de chercher son nom dans plusieurs moteurs de recherche, je n’ avais rien trouvé qui vaille le coup, normal je cherchais O’Connell et non Allistair… J’ ignorais qu’ elle.. s’ était marié. Moi mettre une plaque de verglas pour le faire glissé ? J’ avais que ça à faire. Je fessais une fixette sur elle, peut être, mais de là à lui pourrir la vie. J’ avais compris qu’ elle plaisantait, néanmoins je répondis à la limite de l’ amabilité.

    - Bien sure, je déplaçais aussi les meubles pour que tu te cognes dedans aussi… Un vrai connard.

    Le fait qu’ elle m’ ai appelé connard, je le digérais pas… C’ était exagéré. Je râlais souvent, mais j’ insultais pas les gens… Et en réponse à cela tout ce que j’ ai trouvé à faire c’ était la traité de salope. J’ avais envie de m’ excuser, mais je ne le ferais pas. Je ne serais ni celui qui s’ excuse ni celui qui regrette. La raccompagner, ce n’ était pas pour me demander bonne conscience, c’ était juste pour respiré un peu, retrouver juste un millième de ce qu’on avait avant, ne serait qu’un sourire… J’ avais besoin de ça pour tenir. Pour exister sans elle, je m’ accrochais à des souvenirs, et aujourd’hui j’ avais la possibilité d’ en fabriquer un nouveau.. Comment dire non ? Même si j’ aurais encore plus mal le lendemain en me réveillant seul. Tant pis. J’ aurais vécu ça… Addison était au Wakefield. Le seul hôtel de luxe qu’on avait à River Wood… Elle avait les moyens, tant mieux pour elle. Que je pensais que j’ avais même dû vendre le tas de ferraille qui me servait de voiture… On était plus du même monde. En réalité, on l’ avait jamais été. Sauf qu’ avant, c’ était elle la pauvre et moi le riche fils à papa. Les choses s’ étaient inversé. Pas de chance pour moi. Je l’ entendis rire et mon sourire s’ élargit aussitôt. Jusqu’ à ce que je réalise que c’ était douloureux de l’ entendre reparler de tout ça… Ce jour là, j’ avais saisit l’ occasion pour l’ inviter. Mais pas pour porter ses livres. Mon sourire disparut. J’ hocha passivement la tête, cherchant quoi répondre pour ne pas que la discussion prenne fin. Je voulais choisir mes mots, mettre un minimum de distance, sans être « méchant ».

    - J’ avais un cours… Et puis, j’ ai changé… Les gens changent. On s’ y attend pas, mais c’ est inévitable. T’ as changé et moi aussi… C’ est peut être mieux comme ça.

    Je ne savais comment la mettre cette foutu distance entre nous. J’ avançais d’ un pas, je reculais de deux. Je me planquais comme je pouvais derrière des banalités incompréhensible. Le premier changement que j’ avais vu chez Addison, c’ était son nom de famille… Elle avait épousé quelqu’un, lui avait promit de l’ aimer à jamais. C’ était un serment solennelle. Fallait vraiment aimer pour se lancer dans ce genre de chose. Mes changements à moi ? Je voulais les planquer, mes relations avec mon père, mon job, que des trucs qui n’ étaient pas flagrant à premier vu. Encore heureux, sauver la face était tout ce que je pouvais faire. Ce que je voulais qu’ elle comprenne, c’ était qu’on avait plus rien à faire ensemble, même si j’ étais encore là… Juste parce que j’ avais tellement souffert que je m’ étais promit de ne plus jamais la laisser entrer dans ma vie. Sa réflexion me fit de nouveau sourire, même si mon écharpe cachait mes lèvres. Je vivais à River Wood depuis le début de l’hiver, était obligé de me déplacer la plupart du temps à pied, j’ étais bien obligé de me couvrir si je ne voulais pas perdre mes doigts.
    J’ aurais pu répondre un truc drôle mais… J’ étais hanté par ce qu’ elle m’ avait au bar. Sa réaction qu’ elle avait eut, comme si j’ allais la frapper… Cela me rappelait qu’ elle n’ avait plus confiance en moi. Et aussi qu’ elle m’ avait dit qu’ elle m’ aimait… Je m’ arrêta subitement, baissa mon écharpe pour découvrir mes lèvres.

    - Tu ne peux pas plaisanter… Tu ne peux pas non plus apparaitre dans ma vie comme si rien ne s’était passé. Tu ne peux me dire que tu es marié et me dire que tu m’aimes. Ca n’ as aucun sens.. et ça…

    Ca me tue de douleur que tu appartiennes à un autre, alors qu’on aurait dû être ensemble. Mais c’ est comme ca, c’ est la vie et je l’ accepte. Je fais le seuil de notre relation à coup de martini et d’ antidépresseur. Je fais comme je peux, mais j’ y renonce à cette relation…

    - … Ca n’ est ni juste, ni honnête. Ni pour toi. Ni pour ton mari. Ni même pour moi.

    Comment lui dire qu’ elle me fessait souffrir ? Qu’elle me fessait crevé d’ Amour… Je voulais simplifier les choses en la détestant, mais comment faire si elle avait le culot de me sortir « je t’aime » dans une phrase sanglante de reproche… Au début cela m’ avait enchanté, mais la réalité était devant nous eux et on se ferait encore plus mal si on l’ ignorait. Elle était marié. Qu’on s’ aime ou non, ne changerait rien à ça. Pas d’ avenir à deux. Du moins pas nous deux. Je la regarda dans les yeux puis soupira, j’ appréhendais ce qu’ elle allait me sortir. Pour une fois que j’ avais parlé de manière posé et raisonné… J’ allais encore m’ en prendre plein la figure. Je leva les yeux vers les étoiles et reprit ma marche.
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyDim 13 Déc - 18:20

    Je soupirais. Franchement je savais même plus quoi faire, je tentais de détendre l’atmosphère, Luke commençait à se détendre mais dés que c’était trop calme il retournait le couteau dans la plaie. Alors maintenant ce serait comme ça ? Il se forcerait à ne pas prendre plaisir en ma compagnie ? Il passerait son temps à ressasser les mauvais souvenirs pour ne pas garder une bonne image de moi ? J’aurais voulu lui demander mais je n’en trouvai pas la force. Après tout c’était mon tour de jouer l’autruche. Alors je commençai à garder le silence, après tout chaque parole que je prononçai il les prenait mal. Il avait le don de jouer sur chaque mot, chaque expression. Et dés que je sentais que la situation s’améliorait un tout petit peu il se refermait comme une huitre. J’en avais marre d’essayer de faire des efforts. J’avais admis avoir fait des erreurs, et lui non. Il refusait catégoriquement d’admettre quoique ce soit. C’était une torture mentale. Et même lorsque je souhaitais évoquer un bon souvenir il se braquait. Alors j’avais décidé de ne plus rien dire et de me contenter de ‘hum’ ou de hochement de tête. Je marchais en silence comptant mes pas pour m’occuper l’esprit. En venant ici j’avais eu l’espoir de pouvoir retrouver une petite étincelle d’espoir, de bonheur mais rien. Revoir Luke et entendre toutes ces choses n’avaient servi qu’à me déprimer encore plus. Et toutes les choses que j’avais dites je les regrettais déjà. Quand on vous dit que retrouver les gens que vous aimez, il y a rien de mieux c’est des conneries ! On oublie de vous préciser que peu importe à quel point vous aimez une personne, et peu importe combien vous regrettez vos erreurs de jeunesses, ce ne sera jamais suffisant.

    J’avais les mains dans les poches et la tête baissée vers le sol pour contempler mes belles chaussures. Mon dos me faisait un mal de chien mais je ne bronchais pas, un peu de repos suffirait, pas la peine de se plaindre. Et puis à qui je me plaindrais ? A Luke ? Qu’en avait-il à faire ? A Jared ? Il n’aurait que deux mots à la bouche : hôpital et police. Non il n’y avait personne à qui je pouvais parler sans qu’on me prenne en pitié. J’écoutais le silence jusqu’à ce que Luke parle de changement. Oui tout le monde change, mais pour devenir quoi ? J’avais changé c’est clair mais surement pas comme Luke se l’imaginait. J’étais passée d’une fille épanouie, studieuse et heureuse à une femme trop effrayée par son mari pour signaler qu’elle se faisait frapper. Cette pensée m’arracha un sourire d’amertume et je me murmurais à moi-même :

    « Pour ce qu’on est devenu à quoi bon ? »

    Pas sur que Luke ait entendu ma remarque mais de toute façon elle ne lui était pas spécialement destinée. Bientôt le silence fut rompu une nouvelle fois par Luke. Mais cette fois ci c’était des reproches, encore ! Je ne dissimulai pas un soupir et m’arrêtai pour l’écouter tout en le regardant. Je n’avais pas le droit de plaisanter ? Pourtant c’était tout ce qu’il me restait, le seul petit détail auquel je pouvais me raccrocher. Je ne coupai pas la parole à Luke et l’écoutai jusqu’au bout. Je ne l’avais pas obligé à me raccompagner, c’est lui qui avait proposé. J’avais tenté de détendre l’atmosphère pour éviter qu’on passe tout notre chemin à s’engueuler et maintenant il m’interdisait de le faire ? J’avais du perdre connaissance, c’était la seule explication car là je ne comprenais plus ce qui se passait ! Je regardai Luke et d’une voix lasse je répondis :

    « Tu sais quoi ? Laisse tomber ! Tu m’as proposé de me raccompagner et je ne voulais pas qu’on passe notre temps à s’engueuler alors j’ai voulu faire un peu d’humour. Maintenant si tu veux que je disparaisse fallait pas me proposer de me raccompagner ! Je ne te comprends vraiment pas et je suis trop fatigué pour me prendre la tête là-dessus. Trouve ce que tu veux vraiment et arrête ce jeu de j’avance et je recule car je n’arrive plus à suivre. Merci je trouverais mon chemin seule. »

    Je n’avais pas crié une seule fois, c’était juste une constatation. Luke voulait que je disparaisse de sa vie mais il me proposait de me raccompagner, il me faisait des reproches car je plaisantais mais c’est lui qui avait commencé. Pour le reste peut être que je n’aurais pas du dire que je l’aimais mais c’était la vérité. Je le regardai toujours dans les yeux puis secoua de gauche à droite ma tête avant de me tourner et de changer de direction, changer de route. Je ne savais même pas ou elle menait, c’était probablement une impasse, mais puisque Luke ne voulait pas de a compagnie qu’aurais-je pu faire d’autre ?
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyDim 13 Déc - 19:12

    Dire que j’étais perdu était un euphémisme. Je plaisantais, riais et avait le culot de lui dire de ne pas plaisanter. On pouvait aisément y perdre son latin. Je variais comme une girouette. Je ne savais pas ce que je voulais. En même temps, elle n’était pas logique non plus ! Elle me disait qu’ elle m’ aimait ! Je l’avais abandonné comme un connard, utilisons moi puisque c’ est le sien… Et elle s’ était marié et m’ aimait ! C’était contradictoire ! Elle s’ était marié, c’ était la preuve qu’ elle était passé à autre chose. Elle avait ouvert son cœur à une nouvelle relation sérieuse. Elle avait surement pas perdu de temps, mais et alors ? Si elle l’ aimait – et c’ était obligé vu qu’ elle l’ avait épousé – c’ était qu’ elle estimait que c’ était lui l’ homme de sa vie. Pas moi. C’ était moche. Mais c’ était comme ça. Au fond, c’ était décision beaucoup plus raisonnable que la mienne qui était de tout plaquer, abandonnant mes rêves parce que je pouvais plus partagé. J’ étais sorti avec des filles à droite et à gauche sans réussir à m’ attacher à elle. Elles étaient juste de passage. Addison s’ était attaché à un home, son mari et elle avait supporté notre rupture. Mais aujourd’hui… elle m’ en voulait – ce que je prend – mais elle me reprochais de l’ avoir quitté comme lâche. De quoi elle se plaint ? Finalement sa vie n’ était pas si mal ! J’ écouta la remarque d’ Addison, cherchant un signification à ce « on ». On.. y’ avait-il encore un « on » pour nous deux ? Oui. Non. Peut être. Quel intérêt cela aurait ? Je venais de le dire, on avait changé et la personne que j’ étais devenu n’ arrivais sûrement pas à faire confiance à quelqu’un. J’ étais incapable de confier mes problèmes, de parler à cœur ouvert. J’ avais trop honte d’ être fauché, de pas osé appelé mon père et de pas avoir de diplôme. La solitude… c’ était pas tellement un problème, plutôt une manière de vivre en adéquation avec mon monde.
    A nouveau, j’ ai pris une mauvaise décision, pensant prendre la bonne. Je lui ai dis que ce qu’ elle disait n’ avait aucun sens. Je le pensais. Comment parler d’ Amour à un ex alors qu’on est marié ? C’ était pas correcte. C’ était mentir, trahir à nouveau… Et même si elle ne me trahissait pas moi, mais son mari – ce dont je doute. Cela revenait au même. Je refusais de blesser un autre homme comme moi j’ avais été blessé. Personne ne peut souhaiter ça sauf peut être à son pire ennemi… Et encore ! J’ aurais pas dû lui dire ça. Mais il fallait bien mettre de la distance entre nous, je me connaissais, j’ allais retomber dans ses bras et une prochaine séparation sera encore plus douloureuse de la première. Je voulais nous éviter de souffrir à nouveau. Je n’ eut pas le temps de répondre qu’ Addison tourna dans la première ruelle. Je soupira. Et avança jusqu’ à la dite ruelle, c’ était une impasse. Elle serait forcé de faire demi-tour, je lui lança.

    - Tu vas te perdre… C’ est un cul de sac… tu vas rester planquer dedans où tu vas ressortir ?

    Un sourire se dessina bien vite sur mon visage, Addison se paumait partout où elle allait… C’ est incroyable d’ avoir si peu de sens de l’ orientatioN. Je ne vous raconte pas disputes quand Addison tient une carte routière à la main… Avec son sale caractère, Addison serait fichu de se cacher dans une poubelle pour ne pas montrer qu’ elle avait tord. J’ irais pas non plus la chercher dans les ordures…Fallait pas exiger, j’ étais suffisamment sympa pour la raccompagner. Tout simplement parce que c’ était une femme, ou qu’on laisse pas une femme seule là nuit, dans une ville où elle serait fichu de se perdre ou pire… La raccompagner, tout comme l’ interdire de plaisanter, c’ était juste une manière de la protéger. Je savais plus comment me comporter envers elle. Une question m’ obsédait… Pourquoi elle avait dit qu’ elle m’ aimait ? Pourquoi elle m’ imposait ça ? N’ y tenant plus dès que je fis Addison revenir vers moi, mon sourire s’ évanouit et je lui demanda :

    - J’ avance… je recule… Tu peux parler ! Je suis un « connard », tu m’envois des reproches à la figure qui date de deux ans….

    Je soupira. Fallait que j’ aille trop aux faits. Je repris plus calmement :

    - Pourquoi tu m’ as dit que tu m’ aimais ? Qu’ est ce que ca veut dire ? C’est un jeu, pour toi ?

    Je commençais vraiment à me demander si mes sentiments pour elle n’ était pas devenu un vaste terrain de jeu pour elle. J’ aurais du m’ en tenir au plan A et l’ ignorer royalement, elle se serait lassé bien vite, et c’ est tout ! Ca aurait été finit avant même d’ avoir recommencé. Alors que là, on se comprenait plus. J’ essayais d’être honnête de ne pas lui mentir, mais j’ étais obligé de mentir ! Sauver les apparences un minimum. J’ avais pas envie de sa pitié. C’ était ça qui la poussait à des fausses déclaration d’ Amour, la pitié ? On était tombé bien bas…
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyDim 13 Déc - 21:33

    Je ne comprenais rien à Luke. Il m’avait demandé de le laisser, de disparaître de sa vie et à chaque fois que je m’éloignais de lui il venait me rechercher. Peut être bien que j’allais me perdre mais qu’est-ce que ça pouvait lui faire ? Il m’avait dit qu’il ne voulait plus rien avoir à faire avec moi et pourtant il était encore là. Il faisait froid, il faisait nuit et si je me perdais j’attraperais probablement une pneumonie mais s’il me détestait ça devait lui être égal. J’aurais mieux fait de rester dans ma chambre d’hôtel. Ça faisait deux jours que j’y restais, allongé sous ma couette me levant juste pour prendre ma douche et vaguement manger. Et la seule fois ou je faisais un effort pour sortir de ma chambre je tombais sur Luke. Ça ne pouvait pas être une coïncidence. Mais quoi alors ? Le destin voulait que je croise Luke pour que je me sente encore plus mal ? C’est vrai qu’en le voyant au Phoenix j’avais envisagé l’hypothèse des réconciliations mais depuis qu’on avait ouvert la bouche tout ce que je voyais c’était qu’on allait nulle part. Il a peut être raison au fond. Peut être qu’on n’a vraiment plus rien à se dire ? Mais dans ce cas à quoi je devais me raccrocher. Luke l’ignorait mais quand je camouflais mes bleus avec du fond de teint, ce qui me permettait de tenir c’était de me dire qu’un jour peut être que je le reverrais, mais maintenant que c’était fait c’est comme si ça n’avait aucun sens…Soupirant je sortis de la ruelle, ce serait stupide d’y rester alors qu’elle menait nulle part, je n’avais pas 12 ans et – même si Luke avait opté pour cette solution – la fuite n’était à mes yeux pas la solution à notre problème. En fait c’était à se demander s’il y avait une solution. Très vite je me mis à regretter d’être sortie car à peine avais-je fait face à Luke qu’il se remit à me faire des reproches. C’était chacun notre tour et comme aucun de nous deux ne voulait lâcher le morceau on n’était pas prêt d’arrêter de se faire des reproches. Je l’écoutai sans broncher, à quoi bon s’épuiser à parler de toute façon c’était comme si je parlais à un mur, c’était inutile et désappointant. Mais je ne pus pas garder mon calme quand Luke m’accusa de « jouer » avec lui :

    « Tu crois que c’est un jeu ? Tu crois que ça m’amuse ?! Je te l’ai dit car je le pensais, je le pense encore. Je te l’ai dit parce que ça fait deux ans que je n’ai pas pu le faire et que ça m’a brisé le cœur. Parce que je t’aime et c’est comme ça, je peux rien y faire. Je sais que c’est sans espoir, je sais que tu mérites mieux mais c’est comme ça. On ne choisit pas qui on aime et si tu penses que c’est un jeu c’est que tu penses vraiment que je suis une salope. »

    Je le regardai dans les yeux mais c’était trop douloureux alors je baissai la tête. Je ne savais pas comment lui faire comprendre que ce n’était pas un jeu. Oui je m’étais marié mais ce n’était pas avec l’homme que j’aime. C’est juste que j’étais déprimée et que je me suis raccrochée à la première personne venue et que quand j’ai réalisé que c’était une erreur il était trop tard. Si tout le monde épousait quelqu'un parce qu’il aime cette personne, il n’y aurait pas beaucoup de mariage. La plupart du temps on ne fini pas ses jours avec l’être aimé, c’est triste mais c’est ainsi. Luke était partie, la seule personne que j’aurais pu épouser par amour m’avait quittée alors peu importe qui j’aurais épousé, et même si ce mari ne m’aurait pas frappé, ça aurait été une erreur. Donc non ce n’était pas un jeu, ça pouvait peut être semblé contradictoire mais ce n’était surement pas un jeu. Ça n’avait rien de drôle. Je relevai la tête et pris une grande respiration. Je passai mes mains dans ma nuque et détachai mon collier, on ne le voyait jusqu’alors pas puisqu’il était sous mon haut. Une fois enlevé je lui mis dans la main et le regardai une nouvelle fois dans les yeux :

    « Ce n’est pas un jeu, mais comme tu me l’as fait comprendre tu me détestes alors je n’ai pas le droit de la garder. »

    « La » désignait tout simplement la bague qu’il avait laissée sur mon lit le jour de son départ. Je jetai un dernier regard au visage de Luke et lâchai un soupir. Je n’avais pas voulu le croire mais en analysant tout ce qu’il m’avait dit je dus me rendre à l’évidence : il me détestait. Je ne savais même pas pourquoi mais vue ses réactions et comme il me l’avait clairement dit au bar, il m’avait aimé et maintenant il me détestait. Maintenant c’était moi qui ne pouvais plus rester à ces côtés. J’avais dit tout ce que j’avais à dire et comme ça ne changerait rien à la situation je ne pouvais plus rester à ses côtés.

    « Tu as raison, je dois disparaitre de ta vie, alors même si je risque de me perdre ou de tomber, laisses moi partir. »

    Je ne savais même plus dans quelle direction je devais partir alors je repris le chemin que moi et Luke venions juste d’emprunter et je continuais tout droit. Je me pinçai les lèvres pour éviter que les larmes s’échappent. Il n’y avait plus d’espoir. Pendant deux ans j’avais espérer quelque chose d’impossible.
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MessageSujet: Re: Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke Now You are à Ghost for me... { Addison & Luke EmptyLun 14 Déc - 14:08

    Je ne pourrais plus jamais me regarder dans une glace si je laissais Addison se perdre de nuit dans cette ville. C’ était une femme, elle n’ était pas à l’ abris des mauvaises rencontres. Pourquoi elle n’ était pas venu en voiture ? cela aurait été beaucoup plus sécurisant pour elle. Et pour plus simple pou nous. Je ne serais pas dans le froid en train d’ attendre qu’ elle sorte de son trou. A nouveau, mes propos furent mal interpréter, c’ était pas des reproches, c’ était juste une demande totalement bancale d’ explication. Chose que jusqu’à maintenant j’ avais toujours refusé en bloc. Y’ a que les imbéciles qui ne changeait pas d’ avis ! Je voulais savoir pourquoi elle m’ avait dit qu’ elle m’ aimait. C’ était douloureux d’ attendre ça, non pas après tout ce que je lui avais fait…Non pas seulement, se rajoutait à cela le fait qu’ elle soit marié ! J’ aurais pas dû utiliser le mot « jeu », je le regretta à la seconde où Addison ouvrit la bouche. J’ avais pas dit que c’ était amusant, je me mordis les lèvres pour ne pas lui crier aux oreilles combien j’ en avais mal d’ air et de cette discussion. Mais je l’ avais provoqué … Alors je n’ avais plus qu’ à me taire et écouter. Plus de doute, elle avait dit « je t’ aime » et ce n’ était pas un erreur. Que je méritais mieux ? La situation n’ aurait pas été aussi tendue, cela aurait pu me faire rire. Sauf que bien entendue, je n’ avais pas du tout le cœur à rire. J’ étais touché par le discours d’ Addison. Moi aussi… je tenais à énormément à elle. J’ avais beau ni pas pardonner, je ne pouvais m’ empêcher de penser que ma vie sans elle n’ avait plus de sens. J’ avais envie de la prendre dans mes bras, lui dire que j’ étais désolé… Mais j’ avais passé deux ans me blinder. Mes barrières ne tomberont. J’avais passé tellement de temps à les hisser.

    - Je voulais pas…

    Allez à nouveau, je commence une phrase pour la laisser en suspens. Y’ avait tellement de chose que je voulais pas mais qui arrivait quand même dans ma vie. Addison baissa les yeux et je fis de même, honteux de ma conduite, de mon attitude envers elle, de ce que j’ étais devenu… Addison prit ma main et y glissa son pendentif. Du moins au début je pensais qu’il s’ agissait d’ un simple pendentif. Il n’ en n’ était rien. C’ était LA bague. Celle que j’ avais abandonné sur son lit avant de partir. Ca aurait été douloureux de la garder avec moi, sur ce coup là je m’ étais préservé… C’ est là que j’ aurais du dire que je ne la détestais pas. Mais je resta muais de stupeur tellement je n’ en revenais pas. Je n’ arrivais pas à déterminé son mon cœur battait plus vite ou si il s’ était carrément arrêté. Je me sentais spectateur de ma vie, incapable d’ articuler un mot. J’ avala difficilement ma salive. Les mots que je voulais dire ne sortait pas ma bouche ne répondait pas. J’ étais abasourdi par cette bague. Elle l’ avait gardé… Je pensais qu’ elle l’ avait – dans le meilleur des cas, revendu, et dans le pire jeté ! Et maintenant elle reparlais de disparaitre de ma vie, de la laisser partir…

    - Addi…

    Je ne sais même pas si mes mots étaient compréhensible. Prononcer ce prénom me demandait un effort surhumain. J’ étais soudainement lassé, mais physiquement. C’ était comme si mon corps ne tenait plus la route et voulait s’ effondrer sur le trottoir. Je vis Addison tourner les talons et moi j’ étais incapable de la retenir et ce n’ était pas l’envie qui m’ en manquait. C’ était juste au dessus de mes forces. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Mon poing droit se serra sur la bague, ultime réconfort, souvenir d’une vie perdu. J’ essayais de bouger mon bras gauche mais celui-ci ne sembla pas répondre. Je pensais être paralysé par le froid, je me trompais. Ne tenant plus sur mes jambes, je pris appui sur la première chose que j’ avais sous la main. Une poubelle. Mon bras s’ agrippa dessus tandis que je m’ écroula. Mon poids renversant la dite poubelle sans ménagement. Mes yeux se fermaient tout seul. Dire que je ne me sentais pas bien était un euphémisme… Je sombrais dans les vaps. J’avais l’ impression que mon cœur se déchirait à l’ intérieur de ma poitrine. Et je parle au sens littérale du terme. Mes lèvres articulaires un prénom. Le sien. Celui de la femme que j’ aimais encore & toujours. Et pour qui peut être mon cœur était en train de lâcher.
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